PRESENTATION



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La Gymnastique Rythmique est une discipline essentiellement féminine étroitement liée à la danse, elle allie performance sportive et travail corporel. Elle se pratique en individuel, en duo, en ensemble, avec cinq engins : La corde, le cerceau, le ballon, les massues, le ruban. C’est une discipline qui fait appel à l’expressivité, alliant la recherche chorégraphique et la manipulation des engins.

 

La GR permet d’acquérir les bons placements (pieds et jambes en dehors, maintien des bras par exemple). Un travail de musculation est également nécessaire (gainage, abdominaux) et les gymnastes doivent faire preuve de souplesse : qu’elle soit dorsale ou de jambes, celle-ci se retrouve dans la majorité des difficultés que l’on rencontre. Elle s’obtient par des étirements passifs (écarts) et actifs principalement. Enfin, les engins utilisés requièrent une agilité pour une bonne manipulation. Les mains sont extrêmement sollicitées pour les mettre en mouvement et surtout les contrôler !

 

Dès la première année d’entraînement, les gymnastes peuvent participer à des compétitions. Elles sont adaptées au niveau de chacun et permettent de jauger le travail accompli. Lors de ces manifestations, les gymnastes présentent un ou plusieurs enchaînements, toujours selon leur niveau. En Individuelle, un passage dure 1’30, tandis qu’en Ensemble, il est d’environ 2’30. Il doit refléter au maximum la personnalité de la ou des gymnastes et mettre en valeur ses qualités corporelles (dynamisme, souplesse dorsale, technique engin) et d’expression (émotion forte, joie…).

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HISTOIRE

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photo_P2Si certains évoquent l’époque de l’Egypte ancienne pour parler des débuts de la Gymnastique Rythmique, les premières traces de pratique remontent, pour l’ère moderne, au XIXè siècle. Différentes méthodes de gymnastique étaient alors proposées aux jeunes filles : en 1843 la somascénie naturelle appropriée à l’éducation physique des jeunes filles préconise des exercices avec des instruments tels que la canne, le cerceau et la corde à sauter.

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En 1912, cette gymnastique avec engins apparaît lors des Jeux Olympiques de Stockholm en équipe. Les engins utilisés étaient alors très divers et non définis. La discipline est supprimée en 1956 pour les JO de Melbourne. Ce n’est qu’en 1960 que cette activité est reconnue comme discipline à part entière. Elle prend alors le nom de Gymnastique Moderne. La Fédération Internationale de Gymnastique l’intègre en 1961 à son programme et en 1963, les 1ers Championnats du Monde sont organisés à Budapest. Dix nations européennes y prennent part, dont une qui paraît déjà bien rodée : l’Union Soviétique, qui organise en effet des championnats depuis 1942 !

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photo_P7Très vite, des règles se mettent en place : on décide de la création d’imposés, des normes engins sont prises en 1967 et un code de pointage voit le jour en 1970. Les exercices réalisés par un Ensemble de six gymnastes aparaissent pour la première fois en 1967 à l’occasion des 3è Championnats du Monde.

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En 1971, le programme aux mains libres disparaît au profit du ruban et des finales par engin sont programmées. En 1975, la Gymnastique Moderne change même de nom : elle s’appellera désormais Gymnastique Rythmique et Sportive. Pour lui donner plus de souplesse, on abandonne alors les imposés.

 

Petit à petit, la discipline rencontre un certain succès. De plus en plus de nations participent aux rendez-vous internationaux tant et si bien qu’un Championnat d’Europe est organisé en 1978 à Madrid, une Coupe du Monde créée en 1983. La discipline devient même olympique en 1984, lors des Jeux Olympiques de Los Angeles. En 2002 la GRS devient la GR.





 



LES ENGINS
 


La cordephoto_Pcorde

 

La longueur et la souplesse de la corde permettent la création en permanence de nouvelles difficultés et manipulations. Son travail spécifique, basé sur les sauts, permet d'apprécier la vitesse d'exécution des gymnastes. L’une des principales difficultés réside dans la maîtrise de l’engin, qui doit constamment être contrôlée. La corde développe l’endurance et la détente.

 

 

         Composition : chanvre ou synthétique

         Poids : libre

         Longueur : proportionnelle à la taille de la gymnaste

         Extrémité : aucune poignée, simplement un ou deux nœuds

 

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Le cerceau

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Engin rigide non déformable, le cerceau délimite un espace creux, ce qui permet à la gymnaste de jouer avec son volume. La manipulation nécessite de fréquents changements de prise d'où un problème de coordination. Sa forme favorise les roulers, les rétros, les passages au travers, les rotations et les renversements.

 

 

         Composition : bois ou matière plastique

         Diamètre intérieur : de 80 à 90 cm

         Poids minimum : 300g

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Le ballonimage_ballon

 

Le ballon est le seul engin à ne pas permettre de prise. Il développe une relation particulière corps-engin. Il est en symbiose avec le corps et permet d'exprimer la sensibilité de la gymnaste. Avec le ballon, on peut réaliser des rebonds ou des roulers. Mais il reste un engin difficile à maîtrise car il ne doit pas être tenu ou grippé. Une petite erreur peut donc être fatale à l’enchaînement : il faut rester vigilant lorsqu’on l’utilise !

 

 

            Composition : caoutchouc ou matière synthétique

Diamètre : 18 à 20 cm

Poids : 400g minimum

 

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Les massuesphoto_Pmassues

La spécificité des massues, le plus vieil engin de la Gymnastique Rythmique, c’est son nombre. Un exercice se réalise en effet avec deux massues. C’est aussi une difficulté car elles requièrent une bonne synchronisation. Les massues sont utilisables sur trois parties : le corps, le col et la tête. Les gymnastes peuvent ainsi exécuter des moulinets, des petits cercles, des roulers, des lancers et des figures asymétriques. L'utilisation des massues privilégie le travail rythmique, la coordination et la dissociation via les éléments asymétriques.

            Composition : bois ou matière plastique

Longueur : 40 à 50 cm

Poids : 150g minimum chacune

 

 

 

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Le rubanphoto_Pruban

 

C'est l'engin le plus spectaculaire. Tout le ruban doit être en mouvement d'où la difficulté d'exécuter un exercice parfait. Le ruban est attaché à une baguette (la hampe) avec des anneaux et un joint flexible. Engin long et léger, il se rapproche des activités graphiques. Les figures sont exécutées à des amplitudes différentes, représentant chacune des dessins dans l'espace (serpentins, spirales et lancers de ruban).

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La Hampe :

      - Composition : bois, bambou, plastique ou fibre de verre

      - Diamètre : 1cm

      - Forme : cylindrique ou conique

      - Longueur : 50 à 60 cm

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Le Ruban :

      - Composition : satin (généralement) ou matière semblable non amidonnée

      - Poids : 35g minimum

      - Largeur : 4 à 6 cm

      - Longueur : 6m au maximum
 

 
 



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